« La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droit » disait Olympe de Gouges.
Propos précurseurs en 1792, il s’agit aujourd’hui d’une évidence qui doit se traduire dans tous les aspects de la vie sociale.
C’est ainsi que la constitution française garantit que la loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives.
Mais actuellement encore, les femmes restent trop peu présentes en politique.
Le législateur a dès lors multiplié les lois favorisant l’accès des femmes à des fonctions politiques.
Il s’agit de contraindre les partis politiques à constituer des listes paritaires de candidats aux différentes élections (entres autres, loi du 6/06/2000 pour les scrutins de liste, loi du 10/07/2000 pour les scrutins uninominaux des sénateurs ou encore la loi du 17/05/2013 avec l’instauration d’un scrutin binominal pour les élections départementales).
Dans les scrutins de liste, la sanction est particulièrement dissuasive puisqu’il s’agit d’un non enregistrement des candidatures. Pour les élections au scrutin uninominal, la sanction est moins efficace puisqu’exclusivement financière.
Ces lois ont toutefois démontré leur efficacité puisque l’assemblée nationale compte désormais 39 % de députées (23% en 2007) et le Sénat 29% de sénatrices (21 % en 2008).
La parité est un enjeu démocratique, il s’agit que les textes soient en adéquation avec la population, hommes comme femmes.
En conséquence, Mesdames, lancez-vous !